lundi 15 novembre 2010

azul,pour la vérité sur l'histoire


Algérie-histoire- Djaffar AKLI: Mise au point à Monsieur Akli  Mohand Said Auteur de l’ouvrage « si Mohand Said raconte Amghar  - 21 septembre 2010- «Si nous venions à mourir, défendez  notre  mémoire  » DIDOUCHE MOURAD . La présente mise au point n’a pas pour but une analyse critique de  l’ensemble du contenu du livre en question, mais elle concernera qu’un point bien précis et qui me tiens à cœur en ma qualité de fils de chahid. Il est dommageable que l’auteur de l’ouvrage passe sous silence volontairement un événement capital, qu’il a vécu lui et ses deux compagnons  d’armes et une femme ( moussebilate ) dont fait partie mon père . Selon vos dires (en page 197 ) « que me pardonnent ceux que je n’ai pas mentionnés ,ce n’est ni par oubli ni par négligence».
    Comme tout fils de chahid, j’ai le droit et le devoir de défendre la mémoire de mon père chahid Akli Mohand Akli, ainsi que son compagnon Messaoui Ahmed, sans oublier la moussebilate Messaoui Tassadit  que l’auteur n’a pas oser citer, bien que tous les trois  sont  tombés au champs d’honneur les armes à la main. Si ce n’est pas par oubli, ou par négligence comme vous le dites, alors on se demande pour quel  motif ,  vous avez passé sous silence cette tragédie ,dont vous étiez témoin.
    A la page 197 vous disiez « je rends un vibrant hommage à tous les compagnons d’armes vivants ou morts, à tous ceux qui ont lutté, qui se sont sacrifiés pour libérer ce pays qui nous est très cher , je cite en exemple quelques figures avec lesquelles j’ai partagé des moments difficiles » juste après cette sentence suit une liste , mais point des trois martyrs tous morts devant vous. Pourtant ,il serait tout a votre honneur si vous les aviez cités  ou témoigner de leur sacrifice ; ainsi votre témoignage aurait pu  être précieux  pour les ayants droits et à l’opinion publique.
          A mon sens occulter un tel événement est un manquement au devoir de vérité , surtout que vous avez relaté des faits beaucoup moins graves.
          Cela fait 48 ans  que nous attendons un  mot  , ou un geste de compassion de votre part, et maintes occasions vous étaient offertes, malheureusement , vous avez fait le sourd et vous avez ignoré nos complaintes et blessures.
          Cet état de fait soulève  des questionnements : quels sont les motifs ? quant à la pertinence ou non de la problématique soulevée , celle-ci est laissée à l’appréciation  de l’opinion. Bien  qu’ ’il   n’est  pas fortuit que cette même tragédie soit relatée par deux auteurs :
1) - par ROGER HENRIA  page  279  dans  son  livre  « les chasseurs  de  l’ Akfadou kabylie 1955/1962 )
2)- par YVES COURRIERE
     Bien sur qu’il s’agit d auteurs français ,  lorsque vous même , vous avez fait le plagiat de 10 pages entières l’ouvrage d’un officier de la SAS de Bouzeguéne  «  Le 27e B.C.A  d’Ait Megève. Bouzeguene   de Claude Grand-JACQUES » qu’on peut trouver sur internet.
      Il y a lieu de préciser que  la scène  s’est déroulée  dans notre  maison  qui servait de refuge aux moudjahidines  et qu’une casemate se trouvait à l’ intérieur.
     Dans  tous  les  cas  de  figures, pour  nous  familles  de  trois  chahid , votre   personne  à travers ce livre, est entachée  d’un manque de crédibilité pour avoir occulter la vérité.
    En conclusion, nous vous laissons à votre conscience et à dieu le tout puissant.
Bouzeguene le 17/09/2010
DJAFFAR AKLI
Le fils du chahid
AKLI MOHAND AKLI